Fantasy Tales
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 Castlevania : une longue lignée

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Settra l'Impérissable
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Settra l'Impérissable


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MessageSujet: Castlevania : une longue lignée   Castlevania : une longue lignée Icon_minitimeJeu 15 Fév - 14:11

Castlevania est un jeu vidéo sur console qui date de 1986. Il est aussi connu sous le nom de Akumajo Dracula au Japon : "le château du démon Dracula". Depuis cette date, des suites sont sorties régulièrement et d'un jeu dit "Action/Plate-Forme", Castlevania s'est renouvellé vers un jeu dit "Action/Recherche". Entre les suites de suites, les Castlevania flash-Back et les hors-série, on en arrive à plus de vingt jeux officiels, produits par la société Konami. Tous ces jeux content une seule et même histoire : la confrontation entre le vampire Dracula et une famille de chasseurs, les Belmont. L'inspiration principale initiale est évidemment le roman Dracula de Bram Stoker (1897), mais l'histoire originale japonaise est relativement indépendante de cette oeuvre.
Bien que n'ayant jamais provoqué de ventes record comme Zelda ou Mario, Castlevania a toujours eu une très bonne réputation auprès des joueurs. Il est surtout reconnu pour le charisme de ses personnages et ses musiques, de très bonne facture. Cependant la série vit des temps difficiles depuis 1999 car elle est divisée en deux sous-séries : les Castlevania en 3D sur console de salon, qui sont loin d'être des chef-d'oeuvres, et les Castlevania en 2D classiques mais réussis et dont le character-design a le mérite d'évoluer.

Voici un résumé d'absolument tout les Castlevania par ordre de sortie :

Castlevania (Nes) : évenements de l'année 1691

Simon, jeune héritier de la famille Belmont va se marier. Malheureusement Dracula, ressucité, va kidnapper sa bien aimée tout de blanc vétue. Simon part donc à l'assaut de Castlevania, le château mythique du comte (Cette scène est racontée dans Haunted Castle, le scénario de Castlevania, Super Castlevania IV et Castlevania Chronicles étant sensiblement le même, excepté que Simon ne se marie pas mais va seulement tuer le seigneur des vampires). Castlevania est 100% action et 100% plateforme ce qui en fait un jeu bien à 200%. Le chemin est linéaire et de par ce fait ne demande pas un QI dépassant 60 (ouf diront certains). Le jeu se présente en 6 'blocks' divisés en 3 niveaux chacun. Chaque stage correspond à une partie du château : le premier représente le hall (niveaux 1,2 et 3), le second le corps de garde (niveaux 4,5 et 6, etc.), le troisième la vieille tour, le quatrième les catacombes, le cinquième le laboratoire et le dernier, la tour de l'horloge... On notera que le jeu commence dans les jardins et qu'il finit dans l'annexe de la tour de l'horloge, chez Dracula : cela va vite devenir une habitude pour les futurs Castlevania. Une fois le Dracula terrassé, vous le recommencez (niveau 19,20 ...) mais le jeu devient alors plus dur, les ennemis enlèvent plus de vie et des chauves souris ainsi que des têtes volantes de méduses traînent un peu partout. Cela se répète indéfiniment (du moins il me semble, car je n'en suis au niveau 46 ...).



Vampire Killer (Nes) : Un suite bien obscure du Castlevania. Bon nombre de joueurs non adeptes pensent que ce Castlevania est le tout premier de l'affaire, ce qui est faut. Le jeux change radicalement de style et deviens simple et moins intéréssant.



Castlevania 2 - Simon Quest : évenements de l'année 1698

Dans le but de sauver la Transylvanie et lui-même de la malédiction de Dracula, Simon doit une fois encore détruire le seigneur des vampires. Pour cela, il doit retrouver les morceaux du corps de Dracula et le ressusciter une dernière fois, afin de lui asséner le coup de grâce et se libérer de cette terrible malédiction. Cette quête est appelée "LA grande quête de Simon" ("The great simon's Quest").L'épisode 2. Il fut une certaine époque où les suites étaient de vraies suites, et non un repompé du premier épisode avec des graphismes différents. Pourquoi je vous raconte cela ? Car Simon's Quest brille sous la même étoile : l'innovation. Simon's Quest possède plusieurs points intéressants. Premièrement le jeu ne se passe pas dans Castlevania mais autour de Castlevania. Vous passez donc votre temps dans des forets, des villages et des manoirs afin d'atteindre le fameux château. Le jeu est assez vaste et on aime à se perdre. Deuxième point important, Simon's Quest possède un petit côté RPG avec la montée des niveaux, l'achat d'objets et la présence d'énigmes (Dracula's riddles). Enfin, je jeu gère la nuit et le jour. Autant Simon est assez balaise le jour, autant les forces du mal reprennent le dessus la nuit. Bref, plus question maintenant de partir comme ça à la rencontre de l'ennemi, sans préparation. C'est pour ces raisons que Simon's Quest est l'un de mes épisodes préférés : on ne se sent plus comme le héros indestructible des autres épisodes.



Haunted Castle (Arcade) : Haunted Castle est régi par un principe fort simple et très commun aux jeux d'arcade : "le claque thune". Autrement dit, il est dur et espère vous prendre le plus d'argent possible. A titre d'information, un jeu d'arcade est considéré comme rentable lorsqu'un crédit ("coin") n'excède pas trois minutes. Vous remarquerez que par cette difficulté, le jeu s'inscrit directement dans la lignée des Castlevania première génération. De même, en bon jeu d'arcade, il ne se finit pas vraiment : une fois Dracula battu, vous repartez au premier niveau. Le joueur doit être un acharné du joystick pour arriver à affronter Lord Dracula. Le personnage est, ho surprise, notre héros préféré Simon Belmont (six jeux à son actif). Un bon petit Castlevania bien sympa mais absolument introuvable, les bornes d'arcades n'existant plus ^^.



Castlevania 3 - Dracula's Curse (Nes) : évenements de l'année 1476

Dracula refait des siennes après avoir récupéré des sévères blessures infligées par Sonia. Toute la région est sous le contrôle du chaos et c'est appeurés que les villageois demandent à Trevor Belmont de venir lutter contre le seigneur du mal.Dracula's Curse

Dracula's Curse est donc le troisième opus de la série sur NES. Après un deuxième épisode au gameplay original, Konami revient aux sources avec un système de jeu semblable au premier épisode c'est-à-dire voué à la plate forme et surtout, à l'action. Ce jeu est composé de nombreux niveaux (une grosse quarantaine !) mais contrairement à Castlevania, Konami a eu la riche idée de proposer des parcours alternatifs : à certains moment deux chemins vous sont proposés. Certaines fois, il y a des raccourcis, d'autres fois des détours, tandis qu'il arrive que les deux chemins soient véritablement deux alternatives viables pour arriver au même endroit, selon les préférences de chacun. Dans tous les cas il ne faut pas s'inquiéter car au final vous arriverez forcement dans le hall principal de Castlevania. A partir de ce moment, la route est unique et inévitable et vous conduira inexorablement vers Dracula. Vous imaginez donc aisément qu'une seule partie ne suffira pas pour voir l'ensemble du jeu. Trevor n'est pas seule dans cette quête car dans certains niveaux un ennemi du Comte vous défie. Si vous le défiez, il vous proposera de se joindre à vous. A vous d'accepter ou de refuser, sachant que vous ne pouvez être accompagné que d'un seul allié (sur 3). Votre allié peut remplacer Trevor à tout instant par une simple pression sur select. Celui-ci possède des aptitudes spéciales qui peuvent grandement vous faciliter la tâche. Attention cependant, vous et votre allié partagez la même barre de vie ! Et c'est aussi dans cet opus qu'apparait pour la première fois Alucard, le rejeton mithique de Dracula cherchant à térasser son cher paternel.
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Settra l'Impérissable
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MessageSujet: Re: Castlevania : une longue lignée   Castlevania : une longue lignée Icon_minitimeJeu 15 Fév - 14:11

The Castlevania Adventure (Game Boy) : évenements de l'année 1576

Cela fait désormais 100 ans que Dracula a été vaincu par Trévor et il est désormais temps pour lui de ressuciter. C'est alors le premier combat de Christopher Belmont, l'actuel possesseur du vampire killer, contre Dracula et ses maléfiques hommes de mains. Ce Castlevania est sorti peu de temps après la sortie de la GameBoy (tout du moins en Europe), ce qui a évité à Konami d'avoir à lutter contre la concurrence ^^. Les décors sont un peu vides, la musique un peu grésillante et les bugs d'affichage visibles, cela à cause d'une GameBoy encore mal maîtrisée. Mais tout cela n'a pas grand chose à voir avec l'intérêt d'un jeu et le plaisir qu'il dégage. En effet les thèmes sont agréables et les décors recherchés. Les Castlevania Gameboy ont toujours été à part. En effet ils possèdent certaines caractéristiques qui leurs sont propres. Par exemple une grande particularité de ce Castlevania puis des deux autres qui suivront sur GameBoy Classique, c'est l'absence des escaliers et la présence de cordes. Ce choix est sans doute dû à un écran assez étroit par rapport aux consoles de salon. Cela permet un type de plateformes et de challenges inédits, ce qui apporte une note positive à ce jeu. De même le bestiaire n'est pas le même que sur la NES. Adieu zombies, squelettes et bossus. Bonjour démons, taupes, punagushi, vers géants etc. D'une manière générales, ses ennemis sont une fois de plus mieux adaptés à l'écran de la gameboy et à la vitesse du personnage. On aurait en effet eu beaucoup de mal pour survivre aux squelettes jeteurs d'os et aux bossus



Castlevania 2 - Belmont's Revenge (Game boy) : évenements de l'année 1591

Dracula est de retour. Il cherche à ressusciter depuis que son château a été détruit lors de son combat avec Christopher. 15 ans plus tard... Une cérémonie est tenue en l'honneur de Soleiyu, le fils de Christopher, qui va devenir le nouveau tueur de Vampires. Dracula a attendu cet instant, car pour pouvoir revenir sur Terre, il doit utiliser le pouvoir de Soleiyu. Le jour d'après, quatre châteaux apparurent alors que Soleiyu disparaissait dans le brouillard. Maintenant, un nouveau combat doit commencer... Ce deuxième Castlevania est sans nul doute le plus aimé des Castlevania Gameboy "classique" (noir et blanc). Cela pour plusieurs points : le graphisme, la jouabilité, le son et l'intérêt (ce qui fait pas mal quand même). Vous vous en doutez alors, Belmont's Revenge est un bon cran au-dessus d'Adventure.

Le jeu se présente d'une manière fort originale : comme un Megaman ! En effet, vous pouvez dès le début choisir quatre stages/châteaux : le château de Crystal, le château de la Terre, le château des nuages et enfin le château des plantes. Une fois ces quatre châteaux anéantis, vous pourrez accéder à Castlevania.
Les liens entre ce Castlevania et le précédent sont évidents et soutiennent leur appartenance à la gameboy : il n'y a pas d'escalier mais des cordes sur lesquelles on peut se laisser glisser et à partir desquelles on peut frapper ; le bestiaire est toujours aussi particulier : plante carnivore, l'oeil explosif qui roule, et quelques nouveaux assez costaux comme le chevalier à la hache, importé de la nes. Enfin, le château de la Terre est celui que vous avez parcouru dans Castlevania1 (mais pas exactement le même sinon ça serait trop facile voyons). Enfin le personnage est bien plus rapide et souple et le jeu ne subit plus de ralentissements abérrants, ni de bugs honteux.



Super Castlevania 4 (Super Nes) : Super Castlevania IV est sorti en France sur la console 16 bits de Nintendo, la Super Nintendo, alors juste sortie en Europe. Celle-ci disposait de peu de jeux et fut à juste titre très attendu en Europe, aux cotés de Super Gouls'n'Ghost et Zelda III- A Link To The Past. La sortie japonaise est somme toute assez discrète en France car le jeu est considéré par de nombreux magasins comme trop sombre. Cependant sa sortie officielle remet les choses en place : Super Castlevania IV est un Hit.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, il est sortie en France un peu avant Castlevania III sur Nes. Super Castlevania IV semble être une reprise de Castlevania sur Nes et le combat est donc celui de Simon contre Dracula. Le jeu commence au pied de l'enceinte du château, comme d'habitude. Simon va traverser les écuries, les marais, les cavernes, les ruines englouties pour entrer dans la tour de la mort et ressortir enfin le long de la muraille de Castlevania. Les niveaux suivants permettront à Simon de s'aventurer dans le grand hall, la bibliothèque, les salles de tortures, celles des trésors et enfin ressortir et escalader la tour de l'horloge. S'ensuivront le pont pour accéder au donjon. Super Castlevania IV vous fait donc méchamment traverser Castlevania.

Ce long voyage est accompagné par une réalisation vraiment magnifique. Des graphismes à la bande son, en passant par la maniabilité ou les bruitages, tout foisonne de détails. La majorité des niveaux contiennent plusieurs plans (scrollings) ce qui donne des effets de profondeur parfois saisissant, et permettent une bonne immersion dans le jeu (les cavernes du stage 3 par exemple). Plein de petits détails montrent les soins apportés au jeu par les concepteurs. Dans certains niveaux, vous verrez les yeux des crânes vous observer, ou alors des gouttelettes d'eau ruisseler le long des stalactites, ou encore des éclaboussures lorsque vous marchez dans de l'or (oui, vous piétinez à un moment des montagnes d'or et de bijoux). De plus, ce jeu fait figure de démo technologique de la Super Nintendo car Super Castlevania 4 est l'un de ses premiers grands jeu. De par ce fait, vous trouverez des niveaux abusant des fameux mode2 et mode7 (rotations et déformations). Il n'y a qu'à voir le niveau 4 pour se donner mal au crâne. Derniers points important : le jeu n'est pas trop sombre comme critiqué en version japonaise et il ne ralentit jamais, contrairement aux jeux Super Nintendo de l'époque. S'il est vrai que le ton du jeux est nettement ghotique, on pourrait s'étonner du choix de couleurs très très vives par moment. Elles apportent au jeu une touche incomparable qui viennent parfaire par leur contraste une maniabilité sans faille. La bande son est elle aussi à la hauteur. De célèbres thèmes comme "le thème de Simon" ou "bloody tears" sont repris tout le long du jeu. Certains niveaux possèdent une bande son plus calme et vraiment d'ambiance comme le niveau des cavernes (encore lui) ou celui de l'entrée du château (stage 5). A vrai dire, aucune musique ne choque dans ce jeu, et à aucun moment on a envie de couper le son. Les bruitages sont à la hauteur et ne se contentent pas de simples crissements à tout bout de champ comme dans beaucoup d'autres jeux. Aucun doute la dessus, Super Castlevania IV prouve à lui tout seul et bien avant Symphony Of The Night que Castlevania est l'un des maîtres de la bande son sur console.



Castlevania - The New Generation (Méga Drive) : évenements de l'année 1914

John et Eric vont affronter Dracula durant le XX siècle, ressuscité par la comtesse Bartley. Ils vont parcourir toute l'Europe.

Hérétiques : ils ont osé un Castlevania sur console Sega. Arghhh. Ce Castlevania est un pavé dans la marre car il innove sur trois tableaux : la console, les héros et les niveaux.
Premièrement, après une fidélité exemplaire pour Nintendo, Konami parti en quête de reconnaissance et sûrement en quête d'un éditeur moins coûteux (développer pour Nintendo coûtait très cher, le grand N prenant beaucoup de royalties). Il trouva sur son chemin Sega, rival devant l'éternel de Nintendo, et sorti donc cet épisode de Castlevania sur la Megadrive, la concurrente de la Super Nintendo.
Ensuite ce Castlevania met en scène deux héros inédits. Le premier, assez classique est John Morris, le descendant des Belmont. Il est donc logiquement équipé du fouet légendaire. Il peut utiliser ce dernier pour s'accrocher et se balancer, tel Simon dans Super Castlevania IV. La bonne surprise vient du second héros : Eric Legarde. Ce personnage est équipé d'une lance, qui lui permet quelques cabrioles sympathiques et procure au joueur un feeling inedit.
Enfin, Dracula n'est pas l'ennemi juré terré au fond de Castlevania dans cet épisode. L'ennemi principal est la comtesse Bartley et pour l'affronter, nos amis vont devoir parcourir l'Europe entière : Castlevania en Transylvanie, Athènes en Grèce, Pise en Italie, un usine en Allemagne, Versailles en France et enfin l'Angleterre avec le château de Prosperina. Cela est un excellent prétexte à sortir du château habituel et de casser le ronron habituel.
Pour la petite anecdote, c'est à la même époque que Megaman, Probotector et StreetFighter2 sortent également sur Megadrive. Konami et Capcom décident donc de montrer aux joueurs que les jeux sont plus importants que les consoles elles-mêmes et on ne va pas s'en plaindre, même si cela à fait mal aux soldats nintendoiens de la guerre 16 bits. Seul problème pour les fans : il faut acheter les deux consoles et ça c'est pas cool. Voyons à présent la qualité de la réalisation sur la console de Sega. Là, c'est déjà autre chose, exceptés de rares niveaux, les couleurs sont fades, les décors vides. Les fans de chez Nintendo n'hésiteront pas à critiquer les capacités de la Megadrive, je pense cependant que le tout est inégal. Certains niveaux sont très harmonieux (le jardin de Versailles, certains couloirs des châteaux, l'extérieur de Pise), ou alors possède un petit effet spécial qui rajoute au gameplay (la tour de Pise pour ne citer qu'elle), preuve que la console possède les qualités requises. Je pense d'ailleurs que la tour de Pise et son effet de rotation est en quelque sorte une réponse aux effets de rotation de Super Castlevania IV, afin de limiter les guerres inter-consoles. D'autres niveaux par contre sont un patchwork de couleurs grisâtres et décousues. Pour la musique, certains thèmes sont très bons et inédits, d'autres vites oubliés. Au niveau de la maniabilité, rien à dire, le personnage est souple, se sert (trop rarement) de son fouet pour s'accrocher, ou de sa lance pour se propulser. Il se déplace assez rapidement, contrairement à Simon de Super Castlevania IV, ce qui rend au final le jeu un peu plus nerveux. De plus il répond au doigt et à l'oeil et on s'amuse beaucoup à faire des effets de style en se retournant brusquement avec Eric en faisant tournoyer la lance !
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Settra l'Impérissable
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MessageSujet: Re: Castlevania : une longue lignée   Castlevania : une longue lignée Icon_minitimeJeu 15 Fév - 14:12

Dracula X - Rondo Of Blood (Pc Engine) : évenements de l'année 1792

Richter est un jeune Belmont qui est fiancé à la jolie Annette, toujours accompagnée de sa joyeuse soeur : Maria. La scène semblerait idylique si le prêtre Shaft, qui a renoncé a la pureté de dieu, n'avait pas ressucité Dracula ! Celui-ci décide de précipiter les choses en kidnappant Annette, Maria et d'autres villageoises, forcçant Richter à partir à l'assaut de Castlevania, le vampire killer à la main.

Lorsque l'on entend parler de Castlevania, il revient toujours dans la conversation un "Dracula X". Pourquoi ? Parce que ce jeu est mythique. "Mythique, mythique c'est vite dit" ronchonerons les bougons, mais il y a pas mal d'explications à cela. Premièrement c'est un épisode sorti sur console 8-16 bits, jugé par beaucoup de monde comme LA grande époque des jeux vidéos. Ensuite l'épisode est sortie sur console Nec et uniquement au Japon, ce qui fait que le jeu n'a jamais été accessible au grand public mais seulement à un groupe d'initiés. Ensuite jeu est le premier Castlevania à exploiter le support CD et l'exploite pour des scènes de dessins-animés type "japanimation" (en France, c'est le boom DragonBall et Ranma 1/2 ne l'oublions pas), mais aussi pour des musiques fabuleuses.
Mais le titre de mythe s'obtient aussi par le contenu même du jeu et là, le jeu fait très fort en proposant d'un coté tout ce que l'on aime, mais se paye le luxe d'innover et de, mine de rien, amorcer ce que seront 10 ans de Castlevania. Castlevania, c'est d'abord un château. Pas de problème, il est là avec sa tour de l'horloge, son hall d'entrée, sa chapelle etc. Ensuite c'est un gars avec un fouet. Notre héros se nomme Richter Belmont et possède un bon gros fouet. Cinq armes secondaires ? Elles y sont. Le bestiaire est-il présent ? Oui, squelettes, chauve-souris, la Mort, Dracula ... au grand complet. La musique est-elle au rendez-vous ? Sans aucun doute, avec un support CD pour une qualité encore rarement égalée. Les plate-formes, pièges mortels et la maniabilités suivent-elles ? Tout est la. La difficulté symptomatique ? Aussi. L'ambiance fantastique ? Oui ... bref vous l'avez compris, ce Castlevania est un vrai de vrai. Mais si ce n'était qu'on bon Castlevania on en ferait pas tout un foin. Bon on va commencer à parler plus sérieusement. Quelles sont les nouveautés de ce Castlevania ? Premièrement ce Castlevania introduit le scénario au coeur du jeu. Jusqu'à présent le scénario n'était présent que dans la notice (et dans les versions japonaises uniquement). Maintenant il s'affiche dans une belle scène d'introduction, des cuts-scènes et les objetifs même du jeu : sauver quatre jeunes filles avant de terrasser Dracula. En plus ce scénario fait office de prélude à Symphony Of The Night.
Ensuite le jeu respecte parfaitement l'esprit et le référentiel établi au fil des épisodes. Par exemple, dans le premier niveau, on retrouve les maisons d'une ville, agencées exactement comme dans Simon's Quest. On retrouve de nouveau le passeur et sa barque quelque part. Enfin tous les ennemis de la saga sont là et retravaillés, on a même le droit a un petit souvenir de Castlevania 1 dans le stage 6, ou on affronte la chauve-souris, Médusa, une momie ... Je ne vois qu'un défaut à tout cela : la mort n'est pas le boss juste avant Dracula, car elle est releguée à partir de cette épisode à "la meilleur amie de dracula, mais après shaft ^^". C'est cependant dans cette épisode que la Mort à le plus la classe : sa deuxième forme n'est pas un ridicule squelette comme c'est désormais l'habitude. En parlant de classe il faut avouer que notre héros en possède une sacrée. Cela est sans nul doute due à ses nouveaux pouvoirs. Dans chacun des épisodes précédent, le héros pouvait se servir de différentes armes secondaires. Richter lui en possède plus et peut s'en servir de deux manières : normalement et en item-crash. Le concept de l'item-crash est d'utiliser une arme à son maximum en consommant énormément de coeurs et en faisant beaucoup de dégats. Toujours dans l'optique de proposer un grand Castlevania, un nouveau personnage jouable fait son apparition : Maria. Ce personnage (qu'il faut sauver avant de pouvoir jouer avec) est une petite fille blonde très très maniable et qui utilise des animaux pour se battre, principalement des oiseaux. Certains sont très marrant, comme la tortue qui protège Maria mais qui l'empèche de sauter.



Castlevania - Vampire Kiss (Super Nes) :

"Sale bâtard de Rondo". C'est triste à dire mais c'est ce qu'on entend en permanence à propos de cet épisode sur Super Nintendo : Vampire's Kiss. Deux cas de personnes se penchent généralement sur le jeu. Premièrement ceux qui ne jurent à l'époque que par Super Castlevania IV et qui attendent de lui d'être sa suite. Là, pas de chance, les graphismes et l'ambiance sont dans un tout autre ton, le personnage n'est pas aussi souple et le jeu pas aussi long. Bref ces personnes sont mécontentes. Deuxièmement, les personnes ayant joué chez un élu à Dracula X sur PC-Engine DUO et qui espèrent qu'il sera sa conversion. Perdu aussi, car ce dernier n'est ni une suite de Super Castlevania IV, ni une pure tentative de portage de Dracula X. Je résumerais par une phrase simple : "un jeu beau, fun, et au challenge 'castlevaniesque' !". Les graphismes de ce jeu sont dans un style de dessin animé, et il faut bien avouer qu'ils sont léchés et que contrairement à DraculaX, tous les stages sont beaux. D'amblée la ville en feu du premier stage calme le joueur. Deuxième niveau : le pont avec le ciel qui s'éclaircit, le tout sous un des hymnes majeurs de Castlevania. Là encore, rien à redire. Et ça continue avec les cavernes, l'intérieur du palais, la vieille tour ... Bien que les musiques n'atteignent pas la qualité sonore de DraculaX qui exploitait le support CD, la qualité instrumentale est là : c'est rythmé, péchu, et tout à fait dans le ton de Castlevania. Tout comme son grand frère sur DUO, Vampire's Kiss propose de sauver des personnages. Deux au lieu de quatre il est vrai ce qui diminue le challenge global, mais ce sont les deux principaux : Maria et Annette. Au niveau de la maniabilité, Richter est très lent surtout chez nous les européens (version 50Hz oblige), mais on s'amuse pas mal avec le salto arrière qui est aussi utile que classe. Dans les améliorations notables, on peut enfin sauter d'un escalier : on ne se sent donc plus comme un couillon lorsqu'une méduse nous fonce dessus.



Castlevania - Legends (Game Boy) : évenements de l'année 1450

Au Xvème siècle, Dracula ressurgit. Sonia Belmont prend connaissance du danger que représente le pouvoir maléfique de Dracula et décide de s'y opposer en l'affrontant, armée du Vampire Killer légué par ses ancêtres.

Castlevania Legends est sorti à la fin de la GameBoy Classique. Ce fut d'ailleurs le troisième et dernier épisode portable "classique" avant Circle Of The Moon et les autres sur GameBoy Advance. Il supporte le Super GameBoy en offrant des jeux de couleurs adaptés et un très joli cadre. Alors après un Castlevania Adventure un peu trop brute et jeune, et un Belmont's Revenge grand spectable, le troisième est-il fabuleux ? Non car il possède des défauts ahurissants. Premièrement et ça choque tout de suite, Sonia est lente. Toujours le même problème des castlevania sur GameBoy : pour éviter que le jeu devienne flou en effectuant des scrolling trop rapides, on bride le personnage principal, mais la Sonia est toute fine et on a vraiment l'impression qu'elle avance pas. Ensuite au niveau des décors c'est très inégale. ils possèdent des décorations originale et jolies, mais sont parfois désespérement vides, genre tableau blanc sur mur blanc. Les ennemis se sont renouvellés car ils proviennent des séries gameboy mais aussi des séries consoles de salon. Les couleurs, même si elles ne sont pas inoubliables apportent un peu de renouvellement. Les musiques sont décevantes car assez banales. Excepté le premier niveau qui possède un remix de Bloody Tears assez sympatique, on n'oublie vite le reste, sans réelle saveur. Ce Castlevania a tendance à se rapprocher de la série X (Dracula X et Symphony Of The Night) par bien des aspects dont la présence d'un scénario, de petits dialogues et d'Alucard (Il faut dire qu'à l'époque, Symphony Of The Night sort en même temps) ! De plus, on doit récupérer une relique par niveau, plus ou moins cachée, ce qui force à explorer le stage de fond en comble. Et là apparaît un problème assez génant : on n'y prend pas énormément de plaisir. Les stages sont un peu répétitifs et on les trouve trop long, ce qui est à mon avis très péjoratif pour un jeu de console portable qui doit proposer du plaisir assez rapidement (là je sens les gars alertes qui me reprocheront d'avoir trouvé Castlevania Adventure trop court ...). Tiens d'ailleurs je m'aperçois que j'ai ressenti le même problème avec les épisodes Playstation 2. Comme quoi un jeu ne doit jamais être chiant que cela soit sur portable ou console de salon.



Castlevania - Symphony of Night (PS1) : évenements de l'année 1797

Shaft, qui réussi à survivre aux blessures de son combat contre Richter, prévoit de ramener Dracula d'entre les morts pour la seconde fois. Pour cela, il tend un piège à Richter en emprisonnant son esprit par un puissant sortilège, faisant de lui le nouveau seigneur du château de Castlevania… Pendant ce temps, Alucard, le fils de Dracula qui avait aidé Trevor en son temps se reveille pour mettre un terme au règne de sa lignée maudite.

Le meilleur Castlevania de tout les temps, enfin, c'est ce que je pense et je pense que bon nombre d'adeptes de Castlevania le pensent aussi.

Symphony Of The Night est véritablement un tournant pour les Castlevania, car il développe l'aspect RPG (RolePlayingGame), c'est-à-dire que le personnage évolue. Ce personnage d'ailleurs n'est pas un Belmont mais Alucard, le fils de Dracula ! Armé d'une épée, ses actions sont multiples et définies par ce que l'on nomme des reliques.
Ces reliques vont être votre but, votre raison de vivre. En effet, les reliques entraînent des actions supplémentaires (se transformer en chauve-souris par exemple), et ces actions vous permettent d'atteindre des endroits du château alors inexplorés. Bien sûr ces reliques sont disseminées aux quatre coins de Castlevania, histoire de compliquer la tâche et de multiplier les allers et venues.
Les reliques sont de plusieurs types, dont deux très intéressantes. Le premier type vous permet de vous transformer, vampire que vous êtes, en nuage, en chauve-souris ou en loup. Le second type vous donne accès à des familiers : ce sont des alliés qui vous aident dans votre tâche en combattant, vous soignant. Il y a des fées, des démons, une épée magique. Les autres reliques vous offrent des capacités diverses comme faire un "double-saut" ou marcher sous l'eau.
Sur sa route, Alucard va rencontrer beaucoup d'ennemis, aux caractéristiques très différentes. Mais pour les battre, vous allez pouvoir utiliser la multitude d'épées, de bâtons de sorcier, de boucliers que cache Castlevania. Leurs pouvoirs dépendent de leurs élémentaux (feu, eau, sacré ...) et feront plus ou moins d'effets suivant l'ennemi. Certaines épées ont de plus des pouvoirs secrets que vous déclencherez par une manipulation spéciale à la manette. De plus, si vous vous sentez encore trop faible, Alucard dispose de pouvoirs magiques et des armes supplémentaires que sont la croix, l'eau bénite, le couteau et les autres qui ont toujours données une grande puissance aux Belmonts.
Bien sûr, bon RPG qu'il est, ce Castlevania est basé sur les niveaux d'expériences, que ce soit pour la force, la chance ou encore l'énergie : plus vous jouez plus Alucard devient fort et puissant. Bref ce Castlevania est très très complet. Ce jeu possède une richesse cachée. Si on ne fouille pas le château et qu'on se contente de tuer le méchant dans la tour entourée de brume, le jeu doit pouvoir se finir en moins de cinq heures (moins d'une pour les gros fans barbares connaissant le jeu par coeur). Si on fouille tout et que l'on augmente ses niveaux, on peut atteindre les 100 (même si la majorité des joueurs se contenteront de 20 heures je pense) !
Cette belle durée de vie possède un défaut assez dérangeant : exceptés certains ennemis on ne craint pas vraiment l'adversité. Les boss se tuent en une vingtaine de coups et ne ressemblent pas vraiment à des combats épiques (sauf pour le petit monstre au plus profond du château inversé ). Castlevania ne joue pas vraiment sur la qualité des monstres mais sur leur quantité et leur omniprésence : mine de rien les vies descendent et on voudrait bien atteindre la sauvegarde pour récupérer les vies. Ce jeu existe en trois versions principales, et Européens que nous sommes, nous avons la plus mauvaise. Ces versions sont la version Japonaise, la version américano-européenne et la version japonaise pour la saturn (la console 32bits de Sega concurrente de la ps1). On peut grosso-modo dire que la version Saturn est la plus complète mais tout de même la moins bonne : moins belle moins fluide et les rajouts sont plutôt mauvais, excepté le fait de pouvoir jouer avec un nouveau personnage : Maria !
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MessageSujet: Re: Castlevania : une longue lignée   Castlevania : une longue lignée Icon_minitimeJeu 15 Fév - 14:13

Castlevania 64 (N64) : évenements de l'année 1852

Sarah Eastfield est tuée par les hommes de mains de Dracula pendant qu'elle tente de protéger Carrie. A cause de cela, Carrie jure de se venger et de massacrer le Seigneur maléfique par ses pouvoirs, (provenant de ses parents naturels). Pendant ce temps, Reinhardt pénètre dans l'enceinte de Castlevania pour détruire Dracula. A la fin, Reinhardt et Carrie sont capables de vaincre Dracula une bonne fois pour toutes.


Alors que Symphony Of The Night sort sur Playstation 1, Konami demande à une deuxième équipe, localisée aux Etats-Unis de s’attaquer à un nouvel épisode, tout en 3D. La raison est simple : la critique a été très dure avec l’aspect graphique du dernier jeu, tout en 2D, résolument old-school (vous remarquerez que tout le monde s'accorde à dire de nos jours que c'est l'un des meilleurs jeux de la Playstation, comme quoi …). Tout un tas d’idées sont jetées comme la possibilité de jouer avec plusieurs personnages, qui auraient tous un rôle à jouer dans l’histoire, chacun en prenant des chemins différents au cours du jeu. Le but était donc d’agrémenter Castlevania d’une vraie histoire qui se ressent lors du jeu, d’un système de temps qui passe et cela avec des graphismes à la pointe de la technique : un hit quoi ! Pour cela Konami vise la Nintendo 64. Il faut dire que c’est la console la plus puissante de l’époque et le succès de Castlevania, Konami le doit en partie à Nintendo grâce à la Nes et la SuperNintendo. Et puis, Mario est passé en 3D sur Nintendo64 avec un énorme succès, Zelda 64 s’est vendu beaucoup beaucoup beaucoup grâce à sa très grande qualité… alors pourquoi pas Castlevania ? C’est donc avec toutes ces bonnes intentions que le développement de Castlevania 64 a débuté. Le jeu est retardé (comme tous les jeux Nintendo64) et à cause de problèmes inconnus, il se voit allégé de deux personnages. Alors qu’a l’origine il devait y en avoir 4 (Reinhardt L’hériter Belmont, Carrie l’héritière Fernandez, Cornell un loup-garou et Coler un mercenaire), il ne reste plus que Reinhardt et Carrie. D’ailleurs pour une raison inconnue, Reinhardt Belmont a été renommé Reinhardt Shneider …Après donc quelques péripéties, Castlevania 64 sort dans les bacs. Que vaut-il donc au final ?

Au niveau de la réalisation graphique, le pari est en grande partie réussi : les animations des héros et des ennemis sont très fluides et naturelles, et ils sont joliment dessinés à quelques rares exceptions prêt comme le Dracula que vous voyez dans la muraille qui ressemble à un vrai rugbyman. Pour ma part je reprocherai à Reinhardt de tirer la tronche, mais il faut dire que risquer sa vie n’est pas quelque chose de particulièrement amusant. Les décors sont assez jolis dans l’ensemble même si deux reproches viennent facilement à la bouche : la qualité de certaines textures qui est faible, comme certains sols, et le brouillard omniprésent et omni agaçant. Mais bon ça c’est plus la faute à la Nintendo64. On a le droit à des niveaux vraiment jolies comme la cour de la villa qui marie très bien les différentes couleurs, de même que la tour de l’exécution avec son ambiance suffocante. Et puis le jour et la nuit sont merveilleusement bien gérés, les dégradés de couleurs s’enchaînant continuellement.
Castlevania, c’est également du son. Si la série a gagnée ses lettres de noblesses, c’est bien grâce a ses musiques fabuleuses. Lorsque l’on lance le jeu et que l’on tombe sur l’écran titre, on se laisse bercer par un violon fantastiquement angoissant. On arrive ensuite au premier niveau, la forêt de silence, et la ... silence ou presque. Une chtite musique de fond pas très audible joue calmement. Bref c’est une déception. Et puis s’enchaînent les niveaux avec des musiques qui ont plus pour but de créer une ambiance qui s’intensifie au fil des niveaux que d’accompagner l’action. Les reprises sont peu nombreuses mais bien choisies car elles concernent les combats contre les boss (après le niveau 6) et permettent de sa défouler un bon coup. Bref musicalement c’est sans nul doute une énorme surprise : certaines sont vraiment très bonnes mais dans l’ensemble c’est trop timide. Deux moments à retenir à mon goût : la villa et son ambiance ultra mystérieuse, et les douves avec Carrie. Techniquement on peut donc dire que c’est une réussite mais la rupture avec les épisodes précédents aux couleurs vives et aux musiques péchues ne va pas aider ce Castlevania à se faire des amis. Autre gros défaut de ce Castlevania, aucun Belmont présent et une jouabilitée difficile mais au fond, il s'agit du premier opus en 3D, on ne peut pas lui en vouloir.



Legacy Of Darkness(N64) : évenements de l'année 1844

Le vampire maléfique Gilles de Rais, un homme de main de Dracula, kidnappe Malus Vòdà car cette enfant est la nouvelle enveloppe corporelle de Dracula qui fut détruit par Alucard. Grâce aux âmes salis du peuple, qui sont remplis de haines envers la noblesse, le seigneur du mal se réincarne dans le corps de Malus et le pouvoir maléfique se répand à nouveau à travers les campagnes, entraînant peines et souffrances. Cornell, un jeune loup-Garou, part à la recherche Dracula…

Legacy of Darkness a d'abord été appelé Castlevania64 - Special Edition puis on l'a entendu sous le nom de Castlevania Gold pour finalement arriver sous le nom de Legacy Of Darkness.
Mais il faut avouer que les premiers titres étaient beaucoup plus proches du résultat : un addon ! Effectivement ce deuxième opus de Castlevania sur Nintendo64, sorti environ un an après le premier innove assez peu. Le seul interêt de ce jeu consiste en son histoire et le fait de enfin comprendre les subtilités de Castlevania 64, inachevé. On remarquera aussi l'arrivée spéctaculaire de trois nouveaux personnages dans l'hitoire : Cornell, Ortega et Henry. Le scénario type de la personne ayant fini Castlevania 64 et voyant Legacy Of Darkness : "la boîte est différente, il y a un nouveau héros un loup-garou. ca à l'air bien, je demande au vendeur de l'essayer. Le premier niveau est un vieux bateau pirate fantôme, le jeu a l'air aussi tripant que d'habitude, j'achète."
Mon dieu quelle erreur fatale ! En effet une fois chez lui le bien heureux finit le premier niveau et s'aperçoit que ... tout le reste ressemble comme deux gouttes d'eau au premier opus ! Mêmes musiques, mêmes niveaux, mêmes ennemis, mêmes menus !
Seules quelques variations viennent divertir le joueur connaissant sur le bout des doigts Castlevania 64 : les niveaux ne se finissent pas de la même manière (essentiellement la villa), les énigmes varient un peu, mais il n'y a que très peu de dépaysagement. Seul le bateau fantôme et les murs extérieurs sont vraiment innovants. On remarquera également que le jeu peut se jouer avec l'add-on mémoire de la Nintendo 64 pour un jeu plus fin mais un poil moins fluide. Le système de jeu à très peu évolué depuis Castlevania 64. Le jeu gère toujours le jour et la nuit. Le jeu se passe en trois étapes. Dans la première (la plus novatrice), vous jouer donc le fameux Cornell, des années avant le combat de Reinhardt. Vous devrez alors sauver Ada, la soeur de Cornell, puis au passage faire échapper Henry. Vous affrontez alors votre ancien compagnon de route : Ortega. Une fois le jeu fini, vous le recommencer avec Henry qui à grandi. Ce personnage en armure possédant pour arme principale un pistolet à la puissance inversement proportionnel à sa grande portée. Son rôle est de sauver 6 enfants à travers tout le château. Un peu particulier mais sympathique et un peu trop court. Une fois le jeu refini, vous recommmencer avec Reinhardt et Carrie, comme dans Castlevania 64. L'interêt majeur de cette succession de parties est la comprehension du scénario. En effet, celui-ci révèle son lot de surprise qui n'étaient que survolées dans le 1er opus 64. Et c'est la que l'on comprends ce qu'avait en tête les développeurs de Castlevania 64 et de Legacy Of Darkness : ce n'est pas parceque Castlevania 64 est en 3D qu'il faut mettre de coté le scénario. Avec sa succession d'évènements, Legacy Of Darkness est sans nul doute celui qui décrit le mieux l'aventure qu'est Castlevania : une quête contre le mal. Cet épisode décrit carrément un pan de l'histoire de la lutte contre Dracula et malgré ses défauts de maniabilité et ses fautes diverses, il faut jouer ce Castlevania pour ressentir un sentiment étranger à Castlevania d'habitude : j'ai fini non pas un jeu mais une histoire.

Ce Castlevania possède donc les mêmes points forts et points faibles que son prédécesseur avec cependant quatre points forts supplémentaires :




  • Le support de l'extension mémoire N64 qui permet d'avoir des décors plus fins et moins flous. On regrettera cependant que cela fasse ramer le jeu !
  • L'ajout de deux nouveaux personnages dont Cornell un Loup-Garou qui se transforme au gré de son humeur et qui est assez charismatique en Bête Féroce (le problème vient qu'on ne se transforme presque jamais en bête car on ne peut plus utiliser les armes secondaires et le jeu devient du coup plus dur).
  • Le packaging : l'illustration de la boîte Européenne est vraiment joli ce qui nous change de d'habitude.
  • L'histoire : sans aucun doute la plus complète des Castlevania, on sait vraiment ce qui se passe pour une fois.


Circle Of The Moon (Game Boy Advance) : évenements de l'année 1830

La sorcière Camilla a réussi à réssusciter Dracula. Mais celui-ci est encore loin d'avoir regagné toute sa puissance. Morris, son fils Hugh Baldwin et son disciple Nathan Grave partent le combattre avant qu'il ne soit trop tard. Malheureusement l'équipe est dès le début divisée et Morris est capturé pour permettre à Dracula de retrouver sa toute puissance.

Circle Of The Moon est pour Konami une excellente manière de relancer sa saga Castlevania : les épisodes en 3D sur Nintendo 64 sont loin d'avoir eu le succès escompté et les souvenirs se portent sur Symphony Of The Night, épisode mythique qui à la réputation de "Meilleur Castlevania". De plus la Gameboy Advance de Nintendo est un excellent support (techniquement et commercialement). Circle Of The Moon est donc un Castlevania, en 2D avec un principe à la Métroïd : c'est-à-dire un terrain de jeu dont toutes les différentes parties ne se révèlent que grâce à la découverte d'objets, ainsi qu'à de nombreux allers-retours. Le jeu sort au lancement de la console et il faut l'avouer, est de loin le meilleur à ce moment. De plus le dernier vrai Castlevania date de 2 ans, d'où une grosse rupture de stocks. Le jeu est developpé par KCET.

On commence une nouvelle partie et ... la surprise est de taille, les trois héros sont nouveaux ! Ils semblent d'ailleurs sortis de nulle part, car aucun autre épisode ne les signale. Cependant il faut avouer que le caractère design est soigné, les héros ayant une bonne tête de tueurs de vampires. Le système de jeu, bien que très largement inspiré de Symphony of the night, possède son lot d'innovations.
Le principal possède un nom : "dss". C'est un système basé sur des cartes que l'on collecte à droite à gauche. Les unes concernent des divinités, les autres des élémentaux. Quand l'une est associé avec l'autre, le héros peut déclencher un pouvoir. On a par exemple Mars, la carte divinité, qui associée avec l'élémental du feu, permet au héros d'utiliser une épée de feu. On a également une divinité qui permet d'invoquer des compagnions de route (diablotin, chauve-souris, esprit ...). Le tout est bien sûr régulé par une barre de magie.
La deuxième innovation provient de ses différents modes de jeux qui se débloquent à chaque fin de jeu. Quand on finit le jeu une première fois, on peut le recommencer en mode magicien : on est bien plus fort en magie mais moins resistant. On a de même le mode thief, fighter ... Ceci est une bonne idée mais donne une énorme impression de "on a pondu ça à la fin et à toute allure car notre jeu n'est pas assez long". J'avoue ne pas m'être interessé à ses modes par manque d'interêt global.
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MessageSujet: Re: Castlevania : une longue lignée   Castlevania : une longue lignée Icon_minitimeJeu 15 Fév - 14:13

Harmony Of Dissonance (GBA) : évenements de l'année 1748

Une cinquantaine d'années se sont écoulées depuis que Simon Belmont a delivré le pays de la malédiction de Dracula. Juste est le petit-fils du valeureux Simon Belmont. Bien que jeune, il possède une puissance bien plus redoutable que ses illustres ançêtres. Son meilleur ami est Maxim Kinshine, une fine lame. Afin d'égaler le niveau de Juste, ce dernier part pour un long voyage.
Deux ans plus tard, Maxim revient, le corps couvert de blessures. Maxim informe alors Juste que Lydie, leur amie d'enfance a été enlevée. Cet évènement étant solidement gravé dans son esprit, il est incapable de se souvenir de quelque autre détail de son voyage. Malgré ses blessures, il conduit Juste à l'endroit où il pense que Lydie est retenue. Se frayant un chemin dans l'épais brouillard, les deux amis tombent sur un mystérieux château qui ne figure sur aucune carte… Peut-il s'agir du légendaire château de Dracula ?
Irréel, le château se dresse devant eux. Son reflet se dédouble dans le clair de lune et les invite silencieusement à y pénétrer…

Le deuxième castlevania gameboy Advance. Developpé par une équipe recomposée de KCEK qui pioche dans les anciens membres de Dracula X et Symphony Of The Night, le jeu sort 15 mois après Circle Of The Moon. Ce jeu marque aussi la nomination d'Igarashi au poste de producteur des Castlevania (cf bilbiothèque/bonus/autres). On allume la console. Première chose que l'on voit tout de suite et qu'on ne peut s'empecher d'admirer : l'écran titre. Rien à dire c'est le plus beau de tous les écrans titres de Castlevania. Le jeu de couleurs est sublime, le design énorme, et la petite animation est très sympatique. C'est alors que l'on commence à rever : en comparant cet écran à celui de Circle of the Moon, on se dit que cela serait chouette que cette différence se marque sur tout le jeu ... J'ai bien peur de vous dire que cela est en partie vrai ! Le principe du jeu est celui maintenant usité de Metroid, exploité dans Symphony Of The Night et Circle Of The Moon : vous êtes dans un château ou vous ne pouvez pas allez bien loin. Cependant dans cette petite partie vous trouvez un objet (une relic) qui vous permet d'ouvrir un certain type de porte. Cela vous permet d'aller plus loin dans le chateau ou de revenir à des anciens endroits qui vous étaient alors bloqués. Le but est de vous faire parcourir le chateau de long en large, et à chaque fois de manière un peu différente. Pour vous aider dans votre tache vous avez des salles de sauvegarde qui vous remet des vies et vous permet de reprendre plus tard votre partie ; ainsi que des salles de teleportation, qui vous envoie rapidement d'un bout du chateau à un autre. Autre gros point fort pour cet épisode, vous pouvez desormais sauvegarder quand vous voulez, ce qui est vraiment très pratique pour un jeu de console portable. Coté scénario et personnage, le tout est assez bavarre pour notre plus grande joie. Dernier point corrigé, le chateau ressemble à quelque chose, et est beaucoup moins un amalgame de couloirs sans queue ni tete que l'épisode précédent.

La grande nouveauté vient de la magie. Les cartes DSS de Circle Of The Moon ont été abandonnées. Désormais vous avez des livres de magies, ainsi que vos fidèles armes secondaires assez nombreuses(on remarquera d'ailleurs l'arrivée du poing, arme très rapide). On mélange le tout et cela donne le 'Spell Fusion'. Le principe est simple : classiquement vous appuyez sur haut + B pour attaquer avec cet arme secondaire, ce qui consomme des coeurs. Maintenant vous pouvez choisir un livre de magie, comme celui de la glace : si vous utiliser votre arme secondaire, un sort se lance à sa place et vous coûte de la magie seulement. La subtilité vient que pour chaque arme secondaire et pour chaque livre, il y a une magie différente. Cela nous donne à priori une trentaine de magies différentes, de quoi varier les plaisirs, même si cela fait moins que les pouvoirs DSS de Circle Of The Moon. Enfin ces magies s'uilisent très différement. Cela vient de l'étoile de glace protectrice à la vague qui saccage tout. Enfin on peut changer de livre de magie à tout instant sans passer par le menu :et la c'est du bonheur, on change en permanence, on s'adapte et tout ça sans aucun temps mort, ce qui était surement un gros point faible du système DSS. Petit bémol cependant : il est obligatoire de passer par les menus pour desactiver les livres et réutiliser les armes de manière plus simple. Du coup, on n'utilise que la magie. Parlons un peu de la technique. Là on peut sortir les mouchoirs, le jeu est très très très beau. Premier point : le jeu est désormais très clair et contrasté, donc on peut vraiment voir ce que valent les décors. Ceux-ci sont très variés, utilisent des effets de brouillard, de la transparence, parfois de la déformation, bref on s'en prend plein la tête. Pour les ennemis, c'est très simple, ceux sont ceux de la série X, donc plus ou moins ceux de Symphony Of The Night. Et c'est en regardant de plus près que l'on s'aperçoit que les graphismes de ce jeu sont très très proches de ceux de DraculaX - Vampire's Kiss, sur Super Nintendo. C'est à dire hauts en couleurs. Donc on relance un coup le débat du "Castlevania 5 est-il plus beau que Castlevania4" ? Pour ma part, je trouve ces couleurs très belles et bien assorties. Un autre détail sur les décors : ils sont moyennement interactifs, dans le sens où il faut parfois casser de gros morceaux du décor pour passer. Attention cependant car il n'y a désormais plus aucun passages secrets dans les murs friables, ce qui est assez étrange !
Pour le son, les bruitages sont nets et variés. Le fouet claque bien, les ennemis geulent bien. Les musiques sont relativement variées et nouvelles, bien que l'on ressentent des refrains similaires aux grands classiques. Le problème est ailleurs. Les graphismes doivent tenir beaucoup de place dans la cartouche, et du coup, il y a moins de place pour les musiques qui sont techniquement inférieures à Circle Of The Moon. Certains méchants détracteurs n'hésitent pas à parler de musique NES (8bits), et dans le fond on en est pas loin ^^. En effet, c'est le processeur son de la gameboy (la vieille) qui a été utilisée. La maniabilité quant à elle est divine, elle est vraiment digne d'un Castlevania, aussi bonne que Symphony.

Aria Of Sorrow (GBA) : évenements de l'année 2035

Soma Cruz, jeune étudiant étranger, se retrouve projeté dans Castlevania lors d'une éclipse solaire, avec son ami Mina. Une foule de personne sont présentes parmi lesquelles un homme tout de noir vétu : Arikado.

Castlevania - Aria Of Sorrow est arrivé sans crier garre moins d'un an après Harmony Of Dissonance sur GameBoy Advance. Les premières annonces font trembler tout le monde : Castlevania va se passer en 2035, dans le futur ! Après avoir pataugé pendant des siècles dans la noirceur du passé, Castlevania va se dérouler à une époque qu'on voit souvent remplie de soucoupes volantes et de fusils laser. Peu encourageant. Ensuite le héros se nomme Soma Cruz, n'ai pas un Belmont, et est accompagné de cinq nouveaux protagonistes très mysterieux il faut le dire. Enfin les armes sacrées (couteau, hache, eau, croix, montre) ont totalement disparues du jeu, pour la première fois depuis 19 épisodes ! Mais ce n'est pas tout, Konami assure avoir pris en compte les remarques des joueurs et nous promet des graphismes digne de Harmony Of Dissonance avec des musiques à la hauteur des thèmes des succès précédents dont Symphony Of The Night. De la folie quoi. L'histoire est surprenante et je vais essayer d'attiser votre curiosité sans en dire trop. 1999. Le dernier descendant des Belmont aidés par ses compagnons arrivent à terrasser Dracula et profite de l'éclipse de soleil pour emprisoner Castlevania, le fameux château du chaos. Depuis lors, on n'entend plus parler ni de Dracula ni des Belmont. 2035. La première éclipse de soleil depuis les sombres évènvements. Soma Cruz un étudiant étranger au Japon compte assister à l'éclipse mais se retrouve aspirer avec une de ses amies à l'intérieur de Castlevania. Il est aussitôt accueilli par un énigmatique Genya, très froid qui va lui indiquer qu'il doit accomplir une mission ici haut avant de fuir le chateau. Le petit groupe se fait alors attaquer par des squelettes ailés. Soma en tue un et assimile alors l'étrange pouvoir de son attaquant : lancer des lances. Au cours de sa quète Soma va ainsi collecter les âmes enfermées dans Castlevania, et rencontrer de temps à autre d'étranges personnes comme la descendante Belnades ou le dernier des Belmont, mais aussi Graham qui semble être la reincarnation de Dracula ! Bref Soma est dans un beau pétrin. Le système de jeu est novateur et en plus, à la mode. Soma récupère donc des âmes s'il a de la chance lorsqu'il tue un ennemi. Ces âmes sont à considérer comme des armes secondaires mais également des capacités. Soma possède une barre de magie de MP (Magic Points) qui se recharge petit à petit ou plus vite s'il ramasse des coeurs. Ses âmes sont divisées en quatre catégories. La première est la catégorie 'âme de balle' qui permet à soma d'attaquer avec haut+attaque. La deuxième est la catégorie 'âme de gardien' qui contient des pouvoirs offensif, défensif ou donnant une capacité temporaire comme ralentir sa chute. Ces deux premières catégories consomment des MP. La troisième est celle des 'âmes enchantées' qui modifie les capacité du héro, tel une bague magique. Enfin la dernière est celle des 'âmes de capacité' qui permettent par exemple le double-saut. Bref on se retrouve avec l'arsenal classique complété par des tonnes de pouvoirs. Cependant la quète aux âmes n'est pas facile et la entre le grand jeu du 'j'en ai plus que toi!' a faire avec ses potes de récréation. On peut ainsi troquer ses âmes avec celle de ses copains, via le cable link tel les pokemon. Le concept est solide et permet au joueur de passer du temps utilemement sur sa GBA. A coté de tout cela, il y a les classiques épées, batons, armures, bagues, qui sont en nombre elle aussi ! Bref on a donc un Castlevania techniquement béton, très fun, au scénario incroyable, aux fins multiples (et oui), et qui peut être rejoué plusieurs fois car vous n'aurez jamais les âmes au même moment ! Le château est grand et vous le parcourerez une deuxième fois si vous êtes courageux (et fan) avec un personnage caché, Julius Belmont, à la classique. De plus Konami l'a sorti dans toutes les langues en seulement 3 jours à travers le monde entier (7,8 et 9 mai pour le Japon, les USA et l'Europe). On avait des raisons d'être sceptique après un délai aussi court sans Castlevania et la véritable guerre qui déchire les joueurs entre Circle Of The Moon et Harmony Of Dissonance. Celle ci vient de trouver son point d'accord en Aria Of Sorrow.
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MessageSujet: Re: Castlevania : une longue lignée   Castlevania : une longue lignée Icon_minitimeJeu 15 Fév - 14:14


Lament Of Innocence (PS2) : évenements de l'année 1095

Léon Belmont est un chevalier Saint. Son meilleur ami et coéquipier Mathias Cronqvist, grand érudit, tombe malade à leur retour de croisade : il ne supporte pas la mort subite de sa compagne Elisabetha. Léon se retrouve alors seul pour affronter les ennemis de l'église. Après quelques temps, des monstres apparaissent et il apprends de la bouche de Mathias, plus faible que jamais, que la fiancée de Léon, Sara a été kidnapée par un gentilhomme du nom de Walter, pour une raison inconnue. Celui-ce réside dans un château au fond d'une forêt nommée "Forêt de la nuit éternelle".

Avant de parler de Castlevania Lament Of Innocence, j’aimerai vous parler un peu de ce qui entoure cet épisode. Par ce qui entoure cet épisode, j’entends principalement qui l’a réalisé chez Konami et ce qui était attendu de ce jeu avant sa sortie, en 2003. Si vous avez lu tout ce site dans ses moindres recoins, ou que vous êtes né avec une NES dans le landeau, je suis sûr que je ne vous apprendrai pas grand-chose de neuf. Mais pour toi, jeune novice, pour qui la playstation 2 est la première console, et qui souhaite découvrir le mythe de Castlevania, il faut impérativement être instruit de quelques détails. Tout d’abord il faut savoir que Konami est une grande société et que ce ne sont pas les mêmes personnes qui ont fait tous les Castlevania. Enchaînons donc par le point le plus important et qui fera toujours couler autant d’encre : la 3D dans Castlevania. En 2003, il existe dans la mémoire des joueurs deux « séries » de Castlevania. Tout d’abord les Castlevania en deux dimensions, avec le personnage vu de coté, dessiné, qui explore un grand château, tel Symphony Of the Night ou Aria Of Sorrow. La réputation de ces épisodes n’est plus à faire car ils sont excellents et reconnus tel quel. Ensuite viennent les deux premiers et les deux seuls Castlevania en 3D qui sont sortis sur Nintendo 64 : Castlevania 64 et Castlevania – Legacy Of Darkness. Comme ils sont très similaires, on va abréger en les appelant les Castlevania 64. Maintenant on peut facilement affirmer qu’il est de notoriété publique que ces épisodes ne sont pas appréciés des joueurs, ou tout du moins que tout le monde affirme que Castlevania 64 est une bouse (je ne suis pas d’accord mais bon, c’est comme ça). Nous avons donc pour résumer : les Castlevania en 2D qui sont « super » et les Castlevania en 3D qui sont « bouhhhh pas bien ». Mais la, Konami est bien embêté car il doit sortir un Castlevania sur Playstation 2, et il sait pertinemment qu’un jeu en 2D ne se vendra pas car il aura l’air vieux. Il décide donc de confier à l’équipe qui a fait les « super » jeux en 2D la réalisation d’un « super » jeu en 3D. Cette équipe est conduite par Igarashi. Ce dernier ne cache pas qu’il n’aime pas Castlevania 64 comme beaucoup de monde...
Autre point important, Capcom et Tecmo, deux ennemis de toujours de Konami ont chacun sorti un jeu d’action-recherche en 3D que sont Devil May Cry et Rygar, tous les deux sur Playstation 2, tous les deux des très bons jeux, avec le statut de « Hit » pour Devil May Cry. Dans les jeux en 3D, tout le monde aime les jolies graphismes. C’est beau, on regarde sous toutes les coutures, on ne voit que peu de pixels, c’est comme à la télévision, etc. Mais force est d’avouer que dans la majorité des jeux, les caméras qui filment mal l’action : elles préfèrent filmer les murs ou le visage du héros : du coup le joueur voit rien et meurt de façon frustrante. Du plus contrôler un personnage dans un univers en trois dimensions n’est pas de toute simplicité : cela demande au joueur beaucoup de précision et une très bonne perception des distances. Bref, ce n’est pas la panacée. Mais l’équipe de Lament Of Innocence a trouvé une solution à ces soucis : faire des salles rectangulaires, grandes, plates et vides. Du coup, la caméra n’est jamais gênée par un obstacle, et le contrôle à la manette beaucoup plus facile. Ce choix décisif va profondément altérer le jeu… Vous êtes Léon, un chasseur de vampire qui êtes équipé d’un fouet. En face de vous, un graaaand château qui possède une graaaaaande salle ronde. Sur le sol de cette salle se trouve cinq ronds. Lorsque vous marcher sur un rond, vous êtes emmené dans une partie du château : un théatre, un sorte d’ancienne équipe, un laboratoire seront vos lieux d’actions. Vous pouvez donc faire les niveaux dans l’ordre que vous voulez, sachant juste qu’après avoir vaincu le boss de chacun d’entre eux, un dernier niveau s’ouvrira : les quartiers du vampire. Tous les niveaux ne sont pas de la même difficulté, cela vous permettra donc d’avancer à votre rythme et d’en changer si vous vous bloquer dans l’un. Contrairement a Symphony Of the Night et aux Castlevania sur GameBoy Advance, il ne s’agit pas d’explorer le château pour trouver des objets qui permettent d’aller plus loin, mais vraiment de se frayer un passage entre les ennemis jusqu’au boss, sans mourir. Malgré la carte, les statistiques et les reliques, il ne faut pas s’y tromper, Castlevania est un jeu d’action, rien de plus. Attaquons ainsi le point fort indiscutable du jeu : la maniabilité. Je l’ai dis, le contrôle est aisé, excessivement aisé. Léon, le héros, répond au doigt et à l’œil sans aucune difficulté. Il peut attaquer de plusieurs manières avec son fouet, par des enchaînements de coups rapides et de coups puissants que vous découvrirez le long du jeu. Son fouet peut être enflammé (entre autres) et la c’est encore plus magique, le fouet claque dans tous les sens, laisse des traînées, casse tout, Léon esquive, bloc les attaque (ce qui lui recharge sa barre de magie), fait des saltos arrières : bref c’est du bonheur. Le tout dans une fluidité et une aisance à faire frémir le héros de Rygar, paraplégique. De plus, le jeu est en 60hz et ne ralentit jamais même chez nous, européens souvent malchanceux de ce point de vue. En plus de ce merveilleux fouet, Léon peut s’équiper des fameuses armes : la croix, le couteau, la hache, le diamant et la fiole. La montre qui arrête le temps n’est pas présente et c’est dommage car ils auraient pu faire des jolies effets graphiques, mais bon on est pas la pour rigoler. Ces armes sont dispersées dans les niveaux mais somme toutes assez rares : quand vous en avez une c’est pour longtemps, il faut donc apprendre à utiliser toutes les armes, et de toutes les manières possibles. En effet une arme peut s’utiliser de plusieurs manières possibles, tout comme dans Harmony Of Dissonance. Suivant le cristal que vous utilisez avec l’arme, l’effet sera différent (mais toujours très beau). Le tout consomme des coeurs comme d’habitude. Par exemple le couteau avec le cristal vert fera tirer à léon une énorme boule d’énergie, tandis qu’avec le cristal rose Léon lancera 5 ou 6 couteaux magiques qui iront taper l’ennemi ou qu’il se trouve. La différence avec Harmony Of dissonance est que vous pouvez choisir votre cristal avec le stick droit de la manette mais aussi le désactiver. Il n’est donc plus nécessaire de passer par le menu pour utiliser ou pas les cristaux, et donc profiter de l’utilisation normale des armes. De même, toutes les potions et tous les équipements utilisent ce menu : vous devez donc tout gérer en temps réel, sans pause, face à l’ennemi, et je vous jure que ce n’est pas facile ! Mais le rythme du jeu n’est pas interrompu, et cela est primordial pour un jeu d’action. Ce jeux remonte à l'origine de la saga, contant donc l'histoire du tout premier Belmont et du comment le combat millénaire à commencé. Qui à dit que les jeux Castlevania en 3D ne marcheraient jamais?


Dawn Of Sorrow (DS) : évenements de l'année 2039

Soma a perdu son pouvoir et ne contrôle plus d'âmes. Il est redevenu un étudiant normal. Malheureusement apparaît une sorcière, Celia Fortner, accompagnée de deux sous-fifres que sont Dario et Dmitrii. Celia fait partie d'une secte qui pense que le bon Dieu ne peut continuer à exister que s'il subsiste un seigneur des ténèbres. Dario, Dmitrii et Soma sont alors les prétendants désignés à ce noble titre. Malgré les avertissements de Yoko, Julius et Alucard, Soma part dans le repère de Célia (les ruines de Castlevania ?).

Aria Of Sorrow sur Gameboy Advance aura sans aucun doute été déterminant pour Castlevania. Tout en gardant un système de jeu bien connu (celui de métroid) il a amené son lot de nouveautés. Premièrement au niveau scénaristique il amenait Castlevania dans son second cycle : l'après Dracula et le futur. Ensuite il amenait une grosse nouveauté dans son gameplay : la collecte des âmes qui variait le gameplay et allongeait la durée de vie. Dawn Of Sorrow continue dans la même direction et enrichie l'expérience des âmes, du système de jeu via les âmes et du scénario. Dawn Of Sorrow est lui sorti sur Nintendo DS, la console portable de Nintendo avec deux écrans dont un tactile. Il est la suite de Aria Of Sorrow et est en 2D. La Nintendo DS apporte trois innovations par rapport à la GBA : un second écran, une connexion sans-fil et l'écran principal est tactile : vous pouvez toucher l'écran pour donner des ordres à la console. Castlevania DS exploite ses nouveautés timidement mais intelligement. Premièrement le deuxième écran affiche la carte du château. Tout bête mais super pratique. Si vous appuyez sur select, la carte fait place à l'écran des statistiques du héros mais aussi des statistiques de l'ennemi que vous affrontez. L'écran tactile est lui utilisé, mais très peu : il sert à casser des blocs de glace à l'écran, à dessiner des pentacles à la fin des combats contre les boss, et deux-trois autres trucs dont le plus intéressant au final est de pouvoir choisir où l'on se téléporte sur la carte. Pour le mode sans-fil, il permet d'échanger ses âmes avec ses amis et de s'envoyer des défis sans avoir besoin d'acheter et de brancher un cable. Le jeu est joli. Autant on trouvait Harmony Of Dissonance et Aria Of Sorrow joli, autant on va les trouver un poil pas beau à côté de ce nouveau Dawn Of Sorrow. Premièrement on ne retrouve plus cette limitation au niveau des couleurs, ce qui rend les décors plus riches. Après, certains décors de fonds sont en 3D. Je vous vois venir : "la 3D c'est tabou on en viendra tous à bout". Mais ne paniquez pas elle est discrète et seulement la pour donner de la profondeur aux environnements. Bref, elle est utilisée à bon escient. Enfin, on retrouve des petits gadgets qui font frissoner les plus sensibles : la neige qui tombe où les lustres géants qui bougent avec le poid du héros. Il n'y en a pas des masses mais ça fait bonne impression.
Jusque la tout va bien.
Je vais en profiter pour glisser subtilement un "LES TRADUCTIONS FRANCAISES SONT MINABLES !", pour que tout le monde soit au courant mais sans gâcher l'aspect positif de la critique. Il faut le voir pour le croire : les menus du magasin de Hammer sont tout bonnement incompréhensibles. Si vous comprenez bien l'anglais, n'hésitez pas !
Vous vous demandez ce que valent les musiques du jeu ? Ben comme dans toutes mes présentation de Castlevania je ne sais pas quoi dire dessus. Franchement, elles sont jolies et je pense qu'il faudra vraiment que certaines soient reprises plus tard (la tour condamnée pour ne citer qu'elle). De plus, elles sont variées donc c'est cool. Dans l'ensemble, j'ai toutefois tendance à les trouver trop joyeuses. Castlevania c'est du sang, du patricide, du corps en décomposition, ne l'oublions pas ! "Mon dieu, que les illustrations sont laides" : vous avez également été choqués, les illustrations du jeu font très "dessin-animé pour les 8-10ans". A de rares exceptions près cela est effectivement moins bien que d'habitudes. L'explication est pourtant toute simple : Konami veut élargir son public et pour cela il a jugé que les illustrations trop sérieuses freinaient les ventes pour les enfants. Je pense que les thèmes musicaux à mon goût "joyeux" sont la pour ça aussi. Après reflexion, c'est soit ça, soit plus de Castlevania expérimentaux (comme ceux en 3D) sur console de salon. L'autre explication est que Ayami Kojima ne dessine pas très vite et qu'elle a travailler à la place sur Curse Of Darkness.
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Settra l'Impérissable
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MessageSujet: Re: Castlevania : une longue lignée   Castlevania : une longue lignée Icon_minitimeJeu 15 Fév - 14:14

Curse Of Darkness (PS2) : évenements de l'année 1479

Hector et Isaac sont deux hommes qui ont vendu leurs services à Dracula pendant sa dernière résurrection : ils sont des forgerons capables de créer des démons ! Cependant, après la défaite de Dracula, Hector a décidé de rentrer dans le droit chemin. Ceci n'est pas au goût de son compère Isaac et pour la peine, il va tuer la dame de Hector en espérant que sa haine le fera revenir vers le mal. Hector part donc se venger...

Cela fait maintenant deux ans que le dernier Castlevania en 3D, Lament of Innocence, est sorti et voila le nouvel épisode. Il est également en 3D, également sur Playstation 2, mais aussi sur XBox cette fois-ci. Alors que l'on attendait la suite de Lament Of Innocence pour savoir ce que deviennent Mathias Cronqvist, la pierre d'ébène et la pierre cramoisie, c'est une nouvelle histoire qui nous est comtée : celle des deux forgerons des démons, fidèles de Dracula au XVème siècle, dont l'un s'est rebellé. Le point intéressant scénaristiquement, c'est que cette histoire se passe trois ans après Dracula Curse (l'épisode 3 sur Nintendo NES). Nous y croiserons donc un nouvel héros nommé Hector et son rival Isaac, mais aussi le mythique Trevor Belmont. Je crois bien que les deux épisodes en 3D sorties sur Nintendo 64 se tapent les pires réputations qu'il puisse exister : lent, pas beau, musiques nulles, injouables, indignes de Castlevania. C'est après avoir passé un certain temps dessus que l'on s'apperçoit qu'il n'en est rien mais on ne change pas les réputations comme ça, surtout après être passé après Symphony, le chef d'oeuvre de la série. Donc Castlevania et la 3D, ce n'est pas une histoire d'amour. Il y a deux ans est sorti Lament, un jeu assez bien mais pas exceptionel. Ses atouts étaient des graphismes sympathiques, une excellente animation et jouabilité sans faille, un bestiaire fournis et une bande son de très haute qualité. Ses défauts étaient son action répétitive, sa conception de niveau inexistante, la grande répétition des décors (tous à l'intérieur du château qui plus est), ses séquences cinématiques assez laides et enfin son système de niveaux, tous accessible depuis le début à partir d'une salle de téléporteurs. Il est loin d'avoir fait l'hunanimité et les extrémistes de Castlevania n'hésitent pas à lui cracher dessus (comme sur les épisodes 64) en criant haut et fort "Castlevania en 3D c'est caca, Castlevania doit rester en 2D". Curse Of Darkness, le petit nouveau, veut proposer de la variété en proposant tout d'abord un coté aventure : on est à la poursuite d'Isaac et on le cherche dans de nombreuses scènes à l'extérieur du château. Mais on y trouve aussi un nouveau système de jeu, le retour des points d'expérience, des armes multiples et variées et des scènes cinématiques de qualité. Enfin le jeu se veut plus dramatique et plus sombre, comme le montre ses superbes illustrations.



Portrait Of Ruin (DS) : évenements de l'année 1940

Jonhatan Morris et Charlotte Orleans, deux jeunes vampires, s'en vont affronter seuls des sorcières qui veulent réssusciter Castlevania et Dracula... Ce jeux n'étant pas encore sorti, rien n'est vraiment connu à son propos, tout est bien obscur.

Voila, j'en ai enfin fini avec ce looooooooooooooooooooooonnnnnnnnnnnnnnnnnnnngggggggggggggggggggggggggggggggg truc sur les Castlevania, j'suis mort, j'ai les mains et le clavier qui fument. J'ai été aidé par un excellent site sur Castlevania (enfin, je me suis servi d'eux comme base) mais j'en ai souffert, je ne sent plus mes mains, elles bougent toutes seules frénétiquement, ca m'énerve. Enfin bon, sans ce site, je serai mort et j'aurai eu énormément de mal à réussir, je les remercie donc (ou le remercie) grandement et je m'excuse pour avoir copié plusieurs trucs mais c'était ou ca, ou la fiche sur ma saga culte était bonne à jeter aux toilettes. Encore merci et pardon.
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Jaëlle
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MessageSujet: Re: Castlevania : une longue lignée   Castlevania : une longue lignée Icon_minitimeMer 21 Mar - 21:47

Long, vous avez dit long? Castlevania : une longue lignée Smiley-msn.com-Messages-65119
Je l'avais oublié ce jeu. J'y ai joué il y a trèèèèèèèèèèèèèèèèès longtemps, sur une gameboy antédiluvienne. Ca me fait rire quand j'y repense.Myah
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MessageSujet: Re: Castlevania : une longue lignée   Castlevania : une longue lignée Icon_minitime

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